mardi 15 juin 2010

Chapter II

Juste après que Gabriel ait hurlé son dernier commandement, il se mit à l'œuvre. Un coup de scalpel vif, puissant et précis sur la thyroïde de son dit frère. Le sang coulait à flot, et Gabriel mit une compresse à gaze sur la plaie de sa victime.
Le sang coulait encore, mais moins grâce à la compression. Mais le pauvre animal se noyait dans son sang. Il crachait rouge, ses dents jadis blanches étaient souillées : "chut..." murmura Gabriel. Et après quelques convulsions, son frère plongeait dans un sommeil peut-être sans fin.
Après ce spectacle macabre, Gabriel décida de se débarrasser du cadavre. Le feu, un grand feu. C'est le remède contre tout. Il disposa le cadavre encore vivant de feu son frère dans un poêle gigantesque, ce poêle était noir. Puant la mort. On aurait dit un four crématoire. Le four était plein d'ossements, des petits, des fins ; des gros, des larges.
Le feu une fois allumé était vif, ça sentait le gasoil, ou l'essence à allumer, ou on ne sait quoi. Gabriel referma la porte de métal lourd sur cette crémation.
La porte sonne, Gabriel ne s'affole pas. Mais il n'attend personne. Calmement, sans le moindre stress il s'avance vers la porte d'entrée. Il tourne doucement la poignée, et là, sous la pluie se trouvait une de ses vieilles connaissances:
"Gabriel !
- Qu'est-ce que tu fiches ici ? Je croyais avoir été renié. Vous avez tous terminé votre chasse au sorcière ?"
Son invitée pâlit. C'était Manon, sa cousine :
"Eh bien entre écoute ... Tu vas mourir d'envie de me raconter ta venue ici ..."
Manon était enrobée, assez petite, on voyait qu'elle avait déjà été enceinte. Cheveux longs, noirs, bouclés. Jean moulant, petit pull noir tricoté main. Après qu'il l'eut invitée à rentrer, il lui proposa à boire. Elle accepta un verre d'absinthe à contre-cœur. L'absinthe était rouge. Après avoir manquer de l'avaler de travers elle dit:
"Hmm ... On a perdu Dylan, je me demande si tu ne l'as pas vu, ou eu de ses nouvelles parce que ...
- Ecoute, on me fout dehors, plus personne prend de mes nouvelles parce que soi disant je suis un parasite, et là quand on a besoin ... " ; après un soupir il l'invita à manger.
Dans sa tête un premier mot se forma, "BIND".

2 commentaires:

  1. Tu sais que t'es un grand malade mon p'tit cheri ^^ ??
    J'ai quand meme un peu de mal avec le style d'ecriture mais une suite prochaine est la bienvenue

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  2. Merci ^^ Y'aura minimum une suite par semaine, mais t'inquiète pas, on va bien s'amuser ... ;)

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