Chapter V

Gabriel avait accompli son forfait, la tronçonneuse était plein de sang. Manon hurlait encore. Elle agonisait dans la douleur. Gabriel ne l'avait pas tué, il l'avait promis, il voulait juste "faire joujou". Chose promise, chose due. Il ne lui a que coupé la jambe.
Après ce jeu lugubre, Gabriel mit à nu sa victime, et sa jambe en moins. Il banda soigneusement ce qui restait de l'entrejambe, utilisant du Gin pour désinfecter. Quel intérêt pourrait-il y avoir à désinfecter quelqu'un que l'on veut tuer ?
Manon gémit : "Pourquoi tu m'as fait ça ... à moi ... ça brûle putain !
- Sans déc' ? Raconte moi si le ciel est bleu ?
- Achève moi qu'on en finisse, ou laisse moi partir, mais putain pour l'amour de dieu me laisse pas comme ça !
- Vilaine fille, tu mérites d'être punie.
- Quoi ? Quelle punition ? Espèce d'abruti tu me coupe la jambe et faut que je sois puni ! Sale taré !
- T'es bien énervée pour quelqu'un qui trouve que son fils a bon goût.
- Hein ?"
Et après que Gabriel lui ai expliqué, elle se mit à vomir et pleurer encore plus fort. Gabriel laissa de côté sa tronçonneuse et mit des clous de rails dans la jambe morte. Le sang était omniprésent. La douleur aussi, tout comme les cris et l'horreur de cette soirée. Quand Gabriel se décida à frapper à mort sa cousine avec sa propre jambe cloutée, quelque chose d'inattendu se produit.
Là, à la porte de la cave, se trouvait un homme en uniforme. Manon appelait au secours, et Gabriel en fit tomber la jambe.
"Oh mais qui vois-je ce grand taré de Gabriel Novgorod ! Allez, ça suffit, les mains en l'air ! Et surtout ne bouge pas !"