samedi 3 juillet 2010

Chapter VII

Après les deux coups de feu, il y eut un cadavre sur le sol. Enchainée et morte, Manon était à terre. Le flic rengaina son arme chaude du dernier coup de feu et sourit à Gabriel.
"Tu croyais vraiment que j'allais te faire bobo mon chéri ?
- Je croyais m'être montré clair à l'HP.
- Oui mais à l'hôpital ... tu étais drogué, et moi aussi.
- C'est pas pour ça que je suis devenu un PD."
Le sang coulait sur la cellophane, et Gabriel était gêné. Théophile, le flic, se rapprochait de Gabriel. Comme s'il voulait une faveur ; charnelle.
"Allez, juste un bisou, dans le cou ...
- Non, tu comprends pas quoi dans 'non' ?
- J'ai tué pour toi, et il faudrait que je me justifie sur le 'pourquoi' de notre relation ?
- Mais putain arrête ! Quelle relation ? On était dans la même chambre en HP, sauf quand j'étais en cellule d'isolement et qu'on me piquait à coup de rivotril pour que je me calme.
- Oui c'était la vie là-bas.
- J'appelle pas ça la vie. Et d'ailleurs, comment t'as pu rentré en gardien de la paix avec ton passé lourd ?
- Lourd ?
- Ben oui 'lourd', t'as fait plusieurs tentatives de suicide, tu étais dépressif, j'en passe et des meilleures.
- J'ai un oncle dans la police nationale tu sais.
- Oui mais il est pas super gradé.
- Non, il est médecin, c'est lui qui m'a déclaré apte.
- Dans quel monde vit-on ... seigneur donne moi la force ...
- Maintenant fait moi une faveur contre ta vie et tes crimes odieux ..."
C'est à ce même moment que Gabriel sentit le 9mm de Théo sur sa tempe et qu'il dit "Si tu ne m'embrasses pas ça en sera finit de toi". Gabriel se refusait à ces jeux charnels contre-nature. Et Théo, en versant larmes et sueur a décidé d'appuyer sur la détente.
"Je n'ai jamais voulu en arriver là, je t'ai toujours aimé. Mais comme l'a dit le marquis de Sade, 'le désir d'amour poussé à son extrême est un désir de mort'."
Il appuya sur la détente entre deux soupirs.

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